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FIV : bébé? Toi ? Moi ? Nous ?

10 mai 2010

FIV : douleur et espoir

Mardi : la douleur me submerge. J'ai fait un malaise, tellement j'ai mal au ventre. Comme si on prenait mes organes et qu'on faisait des noeuds avec. Je me shoote au spasfond lyoc. J'appelle la clinique. "Attendez votre RDV de jeudi pour le transfert. Ce n'est pas si grave. N'empêche, mercredi je fais encore un malaise. La douleur est terrible et surtout, je panique. je ne savais pas que c'était douloureux alors je me mets à penser que c'est pas normal, qu'un truc cloche. je regarde sur internet et vois le risque d'hyperstimulation. Sauf que moi je n'ai eu que 8 ovocytes prélevés, pas 15! Et si tout ça n'avait servi à rien ? Et s'il n'y avait aucun embryon ? J'ai l'impression que la souffrance est terrible et qu'il ne peut sortir un bébé de tant de souffrance.

Mercredi : téléphone. La secrétaire du labo m'annonce que nous avons 6 embryons dont 3 "costauds" et que nous pouvons procéder au transfert le lendemain. Quel soulagement !

Jeudi : 11H : RDV clinique. 11H15 : sortie. ??? Le transfert a été très très rapide. Mes douleurs commencaient à s'estomper le matin. Le transfert, c'est comme une écho : même siège, même acte : speculum + écho abdominale. Une fois l'utérus repéré, le médecin injecte l'embryon dans l'utérus. Une fraction de seconde, à peine le temps de voir un "splash" blanc à l'écran et c'est fini !

Mais le plus dur reste à venir : l'attente. Encore. interminable.

Je suis fixée sur mon corps : je m'ausculpte chaque jour très attentivement. Je pèse mes seins dans la main pour savoir s'ils sont plus lourds. je touche mon ventre. Je cherche des nausées. Et je trouve des signes : une tension dans les seins.

Dimanche : je me lève et je constate que la tension dans mes seins à disparue. Malheur ! Je comprends de suite : finis la femme enceinte ! Mais non voyons, tu n'es pas médecin, peut être que tu te trompes... Je suis si déprimée ! Si triste ! nous sommes si seuls, mon homme et moi. Et c'est si long.

15 jours plus tard : prise de sang le matin et résultats le soir. mais voilà, le matin, j'ai mes règles. Le soir les résultats qui disent ce que j'avais compris : c'est loupé, tu n'es pas enceinte. Mon conjoint pleure. Encore. Il garde tout pour lui et craque de temps en temps. heureusement. Nous sommes enlassés et nous pleurons.

Mais 2 embryons ont été congelé. cela signifie donc qu'on peut recommencer mais sans la ponction!!!! OUF!!! Car suis je vraiment prête à souffrir autant une seconde fois ?

J'appelle vite fait la clinique pour obtenir un nouveau RDV pour vite faire le transfert des embryons congelés. 2 mois d'attente ! Je suis désespérée et j'insiste : 1 mois d'attente. OK.

Mai 2010

C'est reparti. Mais ça ne compte pas pour une autre FIV, c'est toujours la même puisqu'il n'y aura pas de ponction. OUF. Car seuls 4 essais sont remboursés par la sécu. 

Le traitement est carrément moins lourd et je commence à savoir. cela me semble donc moins brutal, moins médical, moins tortureux. 1 semaine seulement de piqures, c'est rien. J'ai une infrimière si gentille et si compréhensive que je la remercie beaucoup d'être là.  Le transfert a eu lieu encore un jeudi. Voilà, nous attendons. Cette fois, je me sens plus zen. Mais je n'ai pas de tension dans les seins. Ma gygy m'a dit que la tension était du au traitement par hormones, pas forcément liée à une grossesse. Alors ça me rassure un peu. Nous avons choisi d'implanter 2 embryons, pour 2 fois plus de chance !

Comment vous faites, vous, pour gérer les grossesses qui vous entourent ? Les bébés qui vous entourent ? La tristesse que cela renvoie ? Mais aussi la colère. Car ça me met en colère.

Comment vous faites, vous, pour en parler ? N'éprouvez vous pas comme de la honte ? la honte de ne pas réussir à mettre au monde un enfant ?

N'éprouvez vous pas une forme d'infirmité ? De handicap ? Comme si on avait quelque chose de moins que les autres ?

Qu'éprouvez vous devant ces actes médicaux ? Ce monde dénué de toute humanité alors même qu'il s'agit de créer un être humain ? 

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10 mai 2010

Nous, une FIV, pas croyable !

Voilà, comme tant d'autres à 29 ans, nous nous sommes trouvés, nous nous aimons et nous avons décidé d'avoir un enfant. Au début, j'avais des doutes : ne suis je pas un peu trop jeune ? Suis je prête à être mère ? Sera t'il toujours à mes côtés pour élever notre enfant ?

Mais les réponses, je les connaissais. Je voulais un enfant. Je me demandais seulement, comme tant d'autres, si je serais une bonne mère. 

J'ai 30 ans et pas d'enfant. Nous décidons de consulter un gygy: pas la peine de s'affoler, il faut attendre deux ans, nous rassure t'il, "80% des couples ont un enfant dans les deux ans." Et le gygy ajoute que dans une société de consommation, il ne faut pas s'attendre à avoir un bébé de suite, comme on peut avoir tel ou tel objet. Sympa le gygy. OK.

30 et 4 mois : le bonheur frappe à notre porte. Je suis enceinte! Ma meilleure amie aussi est tombée enceinte deux mois avant. Quel bonheur à partager! Je prends un RDV, chez un autre gygy... Mais il faut attendre 6 semaines avant la première écho. OK.

6 semaines plus tard : heureux, sourire jusqu'aux oreilles, nous allons chez gygy. Discours sur tout ce qu'il faut manger, ou pas, tout ce qu'il faut faire, ou pas, pendant la grossesse. Puis écho. Nous regardons cet écran. Je souris, transportée dans un bonheur inouie. Silence du gygy. Alors ? je demande. "vous voyez, il y a un problème." Non, je ne vois rien. Où ça ? "La grossesse s'est arrêtée." Je ne comprends pas. ça veut dire quoi? Que l'oeuf ne s'est pas développé. Et ça doit avoir eu lieu récemment car l'embryon a une bonne grosseur. Je calcule. Hier ? Avant hier ? Qu'ai je fais ? La vérité, c'est que je n'ai rien senti. Aucun signe. Rien. Et bébé est toujours là dans mon ventre. "Il va falloir l'enlever". RDV dans une clinique 15 jours plus tard pour une aspiration et un curetage = enlever bébé et nettoyer. "Mais ce n'est pas grave, une femme sur 5 fait une fausse couche. Vous savez, avant, les femmes en faisaient plein, mais on ne s'en rendait pas compte vu les conditions de l'époque!"...

Nous ressortons du cabinet : je suis éplorée. Mon conjoint me soutient. Lui aussi à des larmes qui coulent sur ses joues. C'est la première fois que je le vois pleurer. Mais lui, il pleure en silence. Moi, je suffoque, je n'arrive plus à respirer. Comment est ce possible ?

Une minute, c'est le bonheur le plus immense au monde : celui de fonder une famille. La seconde suivante, c'est l'enfer : plus rien. Nous avons l'impression de dévaler le Mont Blanc. 15 jours à attendre l'intervention avec mon bébé mort dans le ventre qui ne se décide pas à partir de lui même.

"Ce n'était qu'un foetus" me dira une amie. Non ! C'était mon bébé! "Vous verrez, maintenant que ça a marché, vous allez vite retombée enceinte" me dit ma gygy. OK.

6 mois plus tard : pas de bébé. Je retourne voir ma gygy. "En effet, ça fait long" = examens. Je passe les examens à faire. Tant pour lui que pour moi. A ce moment là, c'est plutôt l'inquiétude : qu'est ce qu'on a ? On a une maladie ? Une malformation ? Qui de nous deux ? Lui ? Moi ? OK, on fait les examens et on attend les résultats.

"Rien". Les résultats ne montrent pas grand chose. Si, le "test de Huner" dit que nous ne sommes pas compatibles : ses spermatozoides, peu mobiles mais mobiles quand même, n'arrivent pas à se déplacer dans ma glaire. Pourquoi ? Aucune idée. "Infertilité inexpliquée"

Hein Hein. On va faire des inséminations artificielles. C'est quoi ? Mon conjoint donne ses spermatozoides au labo le jour où le gygy l'a décidé. Ses spermatozoides sont boostés à la vitamine. Et ils me sont réinjectés directement dans le vagin. On attend une demi heure allongée. Et voilà. Maintenant, on attend. Mais ça ne peut que marcher!

On attend deux semaines pour faire la prise de sang et vérifier que l'hormone de la femme enceinte ait pu monter. Mais voilà, le résultat est négatif. Etonnant. je n'avais pas pensé que ça pouvait ne pas marcher. Bon, bein on recommence. OK.

Le plus dur, c'est que pour connaître le jour de l'injection des spermatozoides = jour d'ovulation, il faut surveiller le développement du cycle. cela veut dire qu'il faut faire des échographies régulièrement. Et des prises de sang chaque matin pendant une semaine. Quand on travaille, on jongle avec les RDV, le labo, les traitements... Et oui, les traitements aux hormones.

Les hormones, moi, ça me rend agressive. Et triste. Alors je pleure et je gueule. Mes réactions ne me ressemblent plus. Je démarre au quart de tour. Et, je ne vous ai pas dis, mais je suis psychologue. Alors être à l'écoute des autres, c'est ma seconde nature. Mais quand on est absorbé par ses propres démons et que nos réactions ne peuvent plus se contrôler, bein c'est la cata. Comment c'est possible de poursuivre son travail quand il faut être chez le gygy, au labo, sous piqures, et qu'on a envie d'être dans les bras de son conjoint et nulle part ailleurs ?   

Mon entourage ne sait rien. Ma mère ne sait rien. Ils ont su que j'avais fait une fausse couche. mais impossible d'en dire plus. Alors mon agressivité, ils ne la comprennent pas et me la reprochent.

Pourquoi ne pas en parler ? Ma meilleure amie a déjà accouché, elle. Ma seconde amie est enceinte. ma voisine est enceinte. Et mon frère, qui est plus petit que moi, attend lui aussi une petite fille. Ma collègue de travail est enceinte. Vous vous souvenez de mon gygy qui disait : "Mais ce n'est pas grave, une femme sur 5 fait une fausse couche. Vous savez, avant, les femmes en faisaient plein, mais on ne s'en rendait pas compte vu les conditions de l'époque!"... bla bla bla. Autour de moi, aucune fausse couche. Rien que des bébés.

Je finis par en parler, un peu. Mais comment mes amies peuvent elles m'entendre, elles qui sont comblées par l'amour d'un enfant ? Mon conjoint lui n'a jamais été un grand parleur. Il ne dit rien. Mais il est là. Quand je le pousse à parler, il dit son incompréhension, sa gêne, il parle de son intimité mise à nue, il me touche, par ses silences et sa douleur apparente.

3 inséminations et ... rien. J'attends la 4éme. Mais voilà, on est en juin. En août, tout est fermé. En septembre, mon conjoint par en déplacement 3 mois pour un stage de motos. J'attends donc juillet. Je prends RDV avec ma gygy pour mon nouveau cycle. Mais sa secrétaire m'annonce qu'elle sera en vacances mi juillet. Horreur ! Pas d'insémination en juillet, ni en août, ni en septembre, ni en octobre, ni en novembre. Il faut attendre décembre et le retour de déplacement de mon conjoint. C'est l'horreur!

Les essais, ça vous tient en haleine, ça vous tient vivant ! ça vous aide à garder espoir qu'un jour, ce sera vous. Si y a plus d'essais, y a plus que le vide, le silence et le rien. Je ne peux pas le supporter. je décide donc d'appeler un centre d'infertilité du val d'ouest sur Lyon. RDV pris pour Août (ils ne ferment pas l'été!!!). Je suis soulagée.

Nous sommes reçus par un médecin pendant 1H. Mais voilà, il nous a parlé de FIV pendant 10 minutes et de moto pendant tout le reste du temps. Il nous a récité par coeur les risques dus à la FIV, au nombre d'embryons choisis, ... Comme un automate. Il a relevé les tests que ma gygy n'a pas fait en vue du diagnostic éventuel à porter. Donc, il faut faire d'autres examens. Mais on peut faire une FIV en septembre. tant pis pour le déplacement de mon conjoint, on congèlera ses spermatozoides. OK.

OKKK???? Non, j'ai râté un épisode. j'ai pas tout compris. En fait, j'ai rien compris. C'est quoi une FIV ? C'est quoi des sperm congelés ? On va congelés nos sperm comme on congèle des steacks ? Il faut choisir : un ou deux embryons à placer dans mon ventre ? Mais s'ils sont congelés, cela ne donne pas plus de malformations ? de maladies ? ... Infertilité inexpliquée ? Et FIV ? C'est pas possible.

Quelque chose de cet entretien semble irréel. Comment on a fait pour s'en retrouver là ? Qu'avons nous fait pour mériter ça ? Mon conjoint ne cesse de répéter que si nous avons réussi seuls une fois, ça devrait remarcher. Oui, mais j'ai maintenant 31 ans et 6 mois, et ça n'a pas jamais remarché. Pourtant, je fais une analyse, je vois un accupuncteur. Rien n'y fait. C'est quoi une FIV ?

Internet, au secours. Je n'en parle pas beaucoup autour de moi. Mes parents ne sont pas au courant. Faut dire que ma mère est tellement absorbée par elle même qu'elle ne pourra jamais m'aider. Mes beaux parents ne le savent pas non plus. J'en parle à une amie, de temps en temps, elle a accouché, elle, en décembre 2008. Ma seconde amie va accoucher en décembre. En même temps que la copine de mon frère. Ma voisine accouchera en novembre. Je me sens si seule autour de toutes ces futures mamans. Elles sont si belles, elles ont l'air si heureuses. Cela me renvoie à ma propre tristesse.

C'est quoi une FIV ? C'est quoi des sperm congelés ?

Septembre 09: je rappelle le médecin pour RDV. Pas de place avant fin octobre. Ils se moquent de moi ? Il m'a parlé d'une FIV en septembre. Comment on fait si le DRV est en octobre ? On repousse dit la secretaire. FIV en novembre... C'est un monde ça! Mon conjoint revient normalement en décembre. Autant attendre décembre, c'est plus sûr que d'avoir des spermatozoides congelés. OK. Avons nous le choix ? 

Octobre 09: Mon conjoint tombe gravement malade. Il doit arrêter son stage et se fait hospitaliser. 3 mois d'arrêt maladie. Et 6 mois de traitements. Est il possible que cette maladie soit sensible à des facteurs de stress ?  Bien sûr... Toute cette pression depuis maintenant... 2 ans ... qui nous bouffe de l'intérieur.

Les traitements qu'il prend nous oblige à consulter d'autres spécialistes pour vérifier l'impact des traitements sur une FIV. Ces examens nous apprennent qu'éventuellement, une torsion du testicule durant son adolescence est peut être à l'origine de la formation d'anticorps qui attaquent ses spermatozoides. peut être. Rien n'est sûr. Toujours est il que le traitement qu'il prend ne permet pas de faire une FIV tout de suite. OK. Mais c'est quoi une FIV ?

Théoriquement, j'ai bien compris ce qu'est une FIV. Ma question, c'est : qui pour m'en parler ? j'ai arrêté mon analyse : trop chère devant le coût de la FIV qui est exhorbitant. Ma question, c'est : qui pour m'aider ?

Février 2010 : même clinique, nouveau médecin : ils sont 4, 10 ? Donc ils tournent. ma chance, c'est que je tombe sur une femme humaine. Qui m'explique. Vite. Mais elle m'explique. Quoi ? La théorie. Elle a un bouquin avec des images. Compte tenu du pb de mon conjoint, nous aurons une FIV avec ICSI. Hein Hein. OK.

FIV en mars. Un mois de piqures chaque jour. 3 RDV écho chez gygy en journée à assurer pendant mon boulot. Puis 1 semaine d'arrêt maladie. Jour J = ponction. Jour J+4 = transfert. Hein hein.

Je suis dans un état second : dépressive, triste, je pleure, je suis hyper agressive mais cela dure depuis 2 ans. Je suis comme un robot, à l'écoute des médecins. Nous subissons. Nous ne pouvons plus rien décider. Plus rien maîtriser depuis 2 ans. Je n'aime plus faire l'amour : à quoi ça sert ? Je le fais, pour lui. Mais j'ai fini de regarder le calendrier et de compter les jousr d'ovulation pour faire l'amour au bon moment. J'ai fini de faire l'amour avec empressement et de rester les jambes en l'air pour favoriser je ne sais quelle connerie que je l'ai lu je ne sais où. j'ai fini de compter depuis les inséminations. C'était quand tout ça ? Quelle époque ? Celle où faire l'amour, c'était faire un enfant ?

Maintenant, faire un enfant, c'est prendre un RDV chez un médecin.

3 RDV : 3 médecins hyper pressés. Aucun ne me connaît. Si, celui que j'ai vu en août qui nous a parlé moto, je le reconnais, difficile de l'oublier. Quand je lui demande des explications plus précises sur la FIV, il me répond : "vous n'avez qu'à aller consulter mon site" Oui, mais... "je vous donnerais l'adresse du site." "Vous n'avez pas signé l'autorisation de congélation des embryons." Oui, j'ai un doute, un embryon congelé, ça fait peur. "mais madame, les expériences sur les bovins... sont sûres!" oui, mais je ne suis pas un bovin... "vous utilisez tel ou tel traitement sans même savoir que ça a été fait sur les bovins..." mais quel con! J'ai pas le choix, je signe.

Et voilà, un mois de traitement aux hormones. Visiblement, je réagis un peu trop bien aux hormones. Ils doivent baisser le dosage car c'est trop. Et puis j'ai plein d'ovules. ça c'est bien. Ovules = embryons potentiels. Voilà, la ponction (= récupération des ovocytes sous anesthésie générale), est possible. RDV pris pour lundi.

Lundi 7H : anesthésie. C'est le médecin con qui fait la ponction. Merde! je m'en fous, je m'endors vite.

Lundi : 11H : réveil. Mon conjoint pleure. il a eu si peur. Et la pression qui retombe. Il parle si peu et souffre tellement. Il s'en veut. Il croit que je subis tout ça par sa faute. Mais c'est pour nous et non à cause de lui. Et moi, j'ai une histoire tellement effrayante qu'on pourrait penser que si je n'arrive pas à être mère, c'est peut être psychologique ? Allez savoir ?

Le réveil est lègèrement douloureux. Nous attendons le passage du médecin pour nous tenir informer. Je suis si fatiguée. je me rendors par intermitence. J'ouvre un oeil pour regarder l'heure et voir le médecin puis le referme pour dormir 15 mn, puis me réveille... J'ai le droit à un cachet pour les maux de ventre.

12H15 : le médecin "con" passe : "Bonjour. Voilà votre arrêt maladie; Il y a eu 8 ovocytes prélevés". Dans ma tête = 8 embryons potentiels. "Au revoir". Je suis si fatiguée. Il faut attendre l'anesthésiste avant de repartir. Je me rendors.

13H : anesthésiste passe pour ne rien dire de plus.

13H15 : je sors, retour à la maison et attente. Nous attendons l'appel téléphonique du labo prévu mercredi pour nous dire si les ovocytes mis en relation avec les spermatozoides ont fait des embryons. Si c'est le cas, ils pourront réinjectés les embryons dans mon ventre jeudi. Attente, donc...

Attente   

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FIV : bébé? Toi ? Moi ? Nous ?
  • Qui l'aurait cru ? Qu'un jour, nous voudrions fonder une famille mais que cela devienne un cauchemar ? Qu'il fallait être trois pour faire un enfant : toi, moi et eux : les médecins. Qui l'aurait cru ? Que cela arrive à tant de couples. Mais serons nous pa
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